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Le Parc naturel régional lance « Les voix de la goutte d'eau » : des balades sonores immersives et participatives !

07 / 08 / 2024

Le Parc naturel régional de la Vallée du Trient, de l’Arpille à la Cime de l’Est, est fier d’annoncer le lancement de son nouveau projet innovant, "Les voix de la goutte d'eau". Ce concept unique propose une série de balades sonores sous forme d'audios sur le thème de l’eau, similaires à des podcasts, que les visiteurs peuvent écouter tout en explorant les itinéraires proposés par le Parc. Des contenus audios qui peuvent toutefois être écoutés en tout temps, puisqu’on les trouve en ligne : également accessibles pour une écoute indépendante, ils permettent ainsi aux auditeurs de profiter de cette expérience immersive, où qu'ils soient.

 

Une nouvelle manière d'explorer le territoire

"Les voix de la goutte d'eau" offre sept itinéraires captivants qui invitent les promeneurs et/ou randonneurs à découvrir les multiples facettes de l'eau dans la région : source de vie, force créatrice, témoin de l'histoire, habitat naturel, ainsi que ses fonctions agricoles et hydroélectriques. « L'idée est de disposer d’une suggestion d'itinéraires agrémentés de podcasts, permettant aux visiteurs d’avoir des éléments à observer sur le terrain, par conséquent de le voir et le ressentir différemment », explique Héline Premand, cheffe de projet pour le Parc naturel régional de la Vallée du Trient, qui a trouvé dans le concept de balade sonore une belle façon de « s’immerger » dans son environnement : « La mise en valeur de l’eau sous toutes ses formes m’a permis de toucher de nombreuses thématiques. Puis, trouver ces témoins, professionnels ou passionnés, qui ont prêté leur voix pour parler de ces différents sujets m’a vraiment fascinée. Vivre l’expérience de la découverte de lieux à travers les explications des gens du coin, ressentir leur attachement à ces endroits, entendre l’expérience dans leur parole m’a vraiment enchantée. »
Guidés par ces podcasts réalisés par l’animatrice radio Mégane Schürch, les promeneurs peuvent ainsi explorer les différentes thématiques autour de l’eau à travers les voix de professionnels et passionnés, renforçant le lien entre le Parc, ses habitants et ses acteurs.

 

 

DEUX VOIX DES PODCASTS

Jean-Luc Lugon, observateur des dangers naturels pour les communes de Finhaut, Trient, Martigny-Combe et Salvan:
"J'ai présenté les dangers naturels présents dans le vallon de Van, comme les avalanches, les inondations et les chutes de pierres. J'ai expliqué comment ces phénomènes sont gérés pour assurer la sécurité des randonneurs et des habitants. Le 8 mars 2017, une avalanche a emporté plusieurs chalets, soulignant l'importance de la surveillance continue et des mesures de sécurité mises en place. Mon rôle consiste à observer ces phénomènes et à collaborer avec divers services pour atténuer les risques. L'observation se fait principalement sur le terrain, avec des inspections régulières et l'utilisation de caméras installées à des points stratégiques. Avec plus de 18 ans d'expérience, et en collaboration avec des services tels que le Canton du Valais et les autorités locales, nous avons développé une expertise précieuse pour comprendre et gérer ces dangers. L'augmentation des événements météorologiques extrêmes, comme les orages soudains et violents, ainsi que les hivers avec des précipitations irrégulières, sont des défis constants. Ces conditions exigent une adaptation continue de nos stratégies de gestion des risques pour protéger les habitants et les visiteurs de la vallée."


Gérald Lugon Moulin, retraité de l'usine hydroélectrique de Châtelard :
"Parler de l'histoire des forces motrices et de mon expérience à l'usine hydroélectrique de Châtelard m'a permis de transmettre une part de notre patrimoine local. J'ai travaillé 41 ans à la centrale de Châtelard, où j'ai commencé comme mécanicien. Cette période m'a permis de découvrir l'histoire fascinante de nos ancêtres et de leur ingéniosité.
Mon père, mes grands-pères et mes oncles ont tous travaillé pour les CFF, cumulant 195 ans d'activité familiale. Quand je suis parti à la retraite, j'ai pris en charge les archives de l'usine, ce qui m'a permis de documenter cette riche histoire. Mon grand-père faisait le même travail que moi, à savoir employé d’usine. Mon père ainsi que mes oncles devaient chaque semaine, hiver comme été, mesurer les niveaux d'eau du barrage de Barberine. Ce travail s'est automatisé avec le temps, mais à l'époque, c'était une tâche ardue qui nécessitait de monter en skis jusqu'au barrage pour mesurer la hauteur de l'eau et de la glace.
Durant ma carrière, j'ai vu de nombreuses évolutions technologiques à la centrale. Les machines datant de 1923 ont été modernisées pour répondre aux standards actuels, et j'ai participé à la construction de la deuxième centrale de Châtelard. Travailler avec une équipe formidable a été une expérience inoubliable."